A partir du 6 janvier 2015 aura lieu à Las Vegas le CES, un des plus prestigieux salons dédiés aux nouvelles technologies. Le savoir-faire français sera représenté par une délégation de 18 start-up très créatives.
Le Consumer Electronics Show est le rendez-vous incontournable pour les férus de nouvelles technologies. Comme en chaque début d’année, les entrepreneurs les plus créatifs viendront présenter leurs innovations à Las Vegas à partir du 6 janvier 2015. Depuis la première édition en 1967, lors de laquelle New York découvrait l’enregistreur de cassette vidéo, le CES a été le théâtre d’inventions révolutionnaires telles que le lecteur CD, le DVD, ou encore la télévision 3D. En plus de nous donner un aperçu sur les technologies qui révolutionneront notre futur, le CES est une formidable vitrine pour les entreprises du monde entier. Ubifrance, l’agence française pour le développement international des entreprises, l’a bien compris. Avec ses partenaires, elle a organisé une délégation de 18 start-up françaises particulièrement créatives.
La musique à l’honneur
Les start-up françaises peuvent se montrer mélomanes. Si Soledge entend bien révolutionner la musique dématérialisée en créant des architectures musicales innovantes, 3D Sound Lab rend le son 3D portatif en développant cette technologie pour les casques audio.
Quant à l’entreprise Phonotonic, elle a tout simplement bouleversé le concept d’instrument de musique, grâce à un petit boitier qui transforme vos mouvements en sons. Révolutionnaire dans ces produits tout comme dans ses moyens de financement, l’entreprise Prizm présentera son projet d’enceintes connectées qui a vu le jour avec l’aide de la plateforme participative Kickstarter. Ces enceintes détectent les personnes présentes dans une pièce à l’aide de leur smartphone, et composent elles-mêmes une playlist adaptée aux goûts de chacun en fonction de l’ambiance, de l’heure et du jour de la semaine.
Les objets connectés, un savoir-faire français
Comme pour l’édition 2014, les start-up françaises brillent dans le domaine des objets connectés. Au pays de la mode, on connecte les vêtements. L’entreprise nancéienne Glaglava par exemple présenter la première semelle connectée, qui, outre le suivi de vos déplacement et exploits sportifs, pourra vous réchauffer les pieds sur demande expresse de votre smartphone.
La start-up parisienne Emiota, elle, s’est attaquée aux variations de votre tour de taille en créant une ceinture connectée qui se serre et se desserre automatiquement en fonction de vos repas. L’entreprise Slow Control est aussi préoccupée par votre alimentation. Après la fourchette connectée qui vérifie que vous ne mangiez pas trop vite et vous permet de comparer sur Internet votre vitesse d’ingurgitation avec celle de vos amis, la firme s’attaque à l’alimentation de votre bébé. Le premier biberon connecté qu’elle présentera est capable d’analyser de manière détaillée chaque tétée de votre petit protégé (inclinaison du biberon, débit, géolocalisation des repas).
Et comme le monde végétal a lui aussi besoin d’une alimentation stricte et contrôlée, l’entreprise MEG (pour Mind Every Garden) proposera quant à elle son pot de fleur connecté, capable de gérer l’arrosage de vos plantes et de vous avertir, à l’image d’un tamagotchi, des besoins de cette dernière.
Une vitrine formidable pour les start-up françaises
Gadgets ou véritables innovations, les objets connectés modifient nos habitudes quotidiennes et représentent un marché croissant. Ces inventions peuvent également ouvrir le champ à de nombreuses applications professionnelles, notamment dans les domaines médicaux ou du sport de haut niveau.
La technologie à la française semble avoir un bel avenir devant elle et pouvoir rivaliser avec les géants du secteur. Une bouffée d’optimisme en temps de crise…
Enfin, il était temps. Belle initiative, on souhaite beaucoup de succès à ces startups.