Hyper rapide, peut-être gratuit, franchement green, le train à très haute vitesse Hyperloop préfigure l’avenir du transport, à 1200km/h, pour tous.
Né de l’idée du P-DG de Telsa, l’Hyperloop est une nouvelle révolution dans les transports, une évolution à très grande vitesse, faisant passer le TGV pour un escargot. Le projet ? Des capsules, sur rails, mues par des énergies renouvelables, capables de flirter avec les 1200 km/h (ce qui met Marseille à 40 minutes de Paris), et pour un coût au kilomètre proche du néant. Et c’est pour bientôt car le premier chantier de l’Hyperloop devrait démarrer en Californie en ce début d’année
Une rencontre entre JumpStartFund et Musk
JumpStartFund, est un incubateur, et quand son fondateur, Dirk Ahlborn, rencontre Elon Musk le P-DG de Tesla, les deux hommes se rendent compte qu’ils travaillent sur un projet similaire. Faute de temps, Musk ne peut le développer, mais JumpStartFund en a et possède les ressources nécessaires.
Hyperloop devient alors une société et seules 100 des 200 candidatures spontanées rejoignent les rangs de l’entreprise en échange de stock-options à défaut de salaires.
Le projet prend forme et aujourd’hui Hyperloop compte bien bousculer le train et même l’avion. Car au-delà d’un trajet de 100 kilomètres, l’Hyperloop peut commencer à accélérer et dépasser la vitesse d’un avion de ligne. Par l’utilisation des énergies renouvelables, Dirk Ahlborn affirme même être capable d’être moins cher que les autres modes de transport.
Loin de concurrencer son propre business (Tesla), Elon Musk a dans le viseur, tous les autres modes de transport, et surtout fait preuve d’une ambition comme il a eu pour sa marque automobile : il veut changer le monde !
Moins cher, plus rapide, moins gourmand
Moins cher, plus rapide, mais pas seulement… Le coût de la structure pourrait lui aussi être relativement faible. Pas de rails, pas d’aéroports, le déploiement peut donc se faire n’importe où.
Moins cher à étendre, Hyperloop a même la prétention de faire voyager les gens gratuitement.
En effet, par la vente de services complémentaires (hôtels, locations de voiture…) mais aussi de services à bord, Hyperloop veut trouver son modèle économique, et veut faire différent. Au point d’envisager une part de ses revenus sur le Big Data en revendant ses connaissances sur le transport et les usagers.
Un des secrets d’Hyperloop, c’est sa faible consommation. En effet avec l’aide des énergies renouvelables, le photovoltaïque, le transport à haute vitesse est 4 fois moins consommateur d’énergie que le TGV.La « classe éco » pourrait amener Hyperloop à être 8 fois moins gourmand que le fleuron du transport français.
D’ailleur, si les premiers tests auront lieu aux USA, Hyperloop n’oublie pas la France et compte bien sur le soutien de notre pays, qui a déjà été pionnier dans les transports à grande vitesse avec le Concorde ou le TGV.