Aujourd’hui, monter son entreprise requiert un peu plus qu’une bonne idée. Plusieurs solutions existent pour développer ses compétences et apprendre à créer, et sont devenues une étape incontournable avant de se lancer dans le monde des affaires.
L’entrepreneuriat, une matière vivante
De nombreux établissements d’enseignement supérieur proposent des formations innovantes et des diplômes dédiés à l’entrepreneuriat. A l’université ou en grande école, chacun peut trouver la formule et le programme qui lui correspondent, qu’il s’agisse d’une formation courte, d’un master ou d’un MBA spécialisé. En quelques mois ou plusieurs années, les futurs entrepreneurs apprendront à saisir les nuances d’une stratégie d’entreprise, à suivre un « business plan » et à diriger une équipe, le tout de manière interactive et sous la tutelle de coachs spécialisés. Par ailleurs, être formé dans un tel cadre permet de se créer tout un réseau d’anciens diplômés, un atout indispensable pour se lancer en affaires.
HEC Montréal, par exemple, propose des formations de ce type. Les étudiant y apprennent à identifier un besoin, puis développent un produit ou service innovant et le testent sur le marché, sous les directives de professeurs spécialisés en entrepreneuriat. Ils peuvent ainsi observer les résultats de leur innovation, à savoir si elle engendre ou non de la valeur ajoutée. Cette valeur ajoutée doit ensuite satisfaire la demande du client : autrement, le produit ou service devra être amélioré. Cet exercice est notamment proposé dans le cadre d’un nouveau certificat en création d’entreprise à HEC Montréal, et souligne les défis que doivent aujourd’hui relever les entrepreneurs.
Organismes de formation professionnelle
Autre possibilité : se tourner vers les Chambres de Commerce et d’Industrie, les Chambres de métiers et de l’artisanat ainsi que les antennes régionales du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), qui proposent toutes des formations à la carte. Courtes, moyennes ou longues, dans tous les cas elles aborderont les principales thématiques de la création d’entreprise (comptabilité, gestion, marketing, etc.). L’avantage de ces organismes : ils sont au cœur des activités économiques locales, et peuvent parfois vous orienter vers des sources de financement inattendues, mais idéales pour votre projet.
Les réseaux d’aide à la création d’entreprise
Des réseaux d’entrepreneurs permettent à ceux qui ont des idées de profiter des conseils de chefs d’entreprises expérimentés. Des systèmes de parrainage soutiennent les projets qui ont le potentiel pour devenir des PME, avec notamment un suivi de l’entreprise et des prêts d’honneur. « Pour créer des emplois, créons des employeurs » : c’est par exemple la devise de Réseau Entreprendre ((http://www.reseau-entreprendre.org/)), fondé en 1986 par André Mulliez, et aujourd’hui actif dans toute la France.
Un autre réseau qui vous sera utile : l’Institut du mentorat entrepreneurial (IME). S’adressant à des PME à forte croissance, l’IME se base sur l’accompagnement personnalisé et sur la nécessité de prendre du recul et d’élargir son champ de pensée. Ce concept de mentorat est comparable à celui du Moovje ((http://www.moovjee.fr/)) (mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs).
Apprendre à créer, c’est gratuit
Enfin, des cours gratuits en ligne existent pour apprendre aux futurs entrepreneurs les ficelles de leur métier. Il s’agit d’un MOOC, ces nouveaux cours gratuits en ligne : il suffit de s’inscrire pour participer. Vous pourrez ainsi profiter d’exercices interactifs corrigés par des professeurs. L’école supérieure de commerce EMLyon Business School a mis en ligne un module de cours sur l’entrepreneuriat. Intitulée « Effectuation, l’entrepreneuriat pour tous », la prochaine édition de ce MOOC aura lieu en février. Si cela vous intéresse, les inscriptions c’est par ici ((https://www.unow-mooc.org/emlyon-effectuation/)).
Esperons que vous en avez d autre de ce niveau en stock !
Bien, c’est encourageant!
Cette multiplication des aides, astuces et cours pour la création d’entreprise démontre bien l’engouement des gens à vouloir s’émanciper et développer leurs facultés personnelles afin de les proposer au public. Un élan de recherche d’autonomie et de réalisation personnelle nécessaire aujourd’hui!