Qui sera le meilleur entrepreneur en 2015 ?

Les sélections régionales pour le prix de l’Entrepreneur de l’année 2015 vont bientôt commencer. Un moyen de récompenser les chefs d’entreprise les plus créatifs, mais aussi de sélectionner les représentants de l’entreprise « à la française » pour la sélection internationale de 2016.

C’est comme à son habitude d’une intonation rapide mais assurée que Christophe Barbier présente la nouvelle édition du prix de l’Entrepreneur de l’année et tente de convaincre le maximum de chefs d’entreprises de poser leur candidature. Si l’homme à la mythique écharpe rouge s’y colle, c’est que son journal, L’Express, est l’organisateur de l’édition française. La première étape de sélection consiste d’ailleurs à être classé dans le top 150 des entrepreneurs publié par l’hebdomadaire. Le but de l’opération est de récompenser les entrepreneurs et les start-up françaises qui ont réussi, ont su être créatives, mais c’est surtout l’ambition des projets de ces hommes et ces femmes qui est mise à l’honneur.

Trouver la perle rare de l’entreprenariat français

Les inscriptions tout juste clôturées, les organisateurs espèrent pour cette 23ème édition une participation similaire à celle de l’année précédente. Sur les 256 entrepreneurs qui avaient répondu à l’appel en 2014, c’est le patron d’origine syrienne Mohed Altrad, devenu progressivement un incontournable du BTP, qui fut récompensé du titre d’Entrepreneur de l’année. En parallèle, d’autres titres ont été distribués, le prix de l’entreprise internationale, de l’entreprise d’avenir, de l’engagement sociétal ou encore de l’entreprise familiale.

Concrètement, le concours se déroule en trois étapes et à trois échelles : régionale, nationale et internationale. Les organisateurs ont « découpé » la France en sept « régions » : Ile-de-France, Ouest, Rhône-Alpes, Méditerranée, Est et Nord. Les jurys qui se réuniront cet été remettront tout d’abord en septembre les prix régionaux. Les lauréats seront ensuite remis en course pour le concours national dont la remise des prix aura lieu en grandes pompes à Paris le 13 octobre 2015.

Soigner l’image de l’entreprise française à l’étranger

Mais l’édition française du prix de l’Entrepreneur de l’année n’est qu’une étape pour sélectionner les candidats qui représenteront la France et son tissu entrepreneurial dans un concours international. Le prix « Entrepreneur Of the Year » (EOY), créé aux Etats-Unis en 1986 est le plus important dans son domaine. Initié par le cabinet d’audit financier américain Ernest & Young, le concours met désormais en compétition les représentants de 60 pays dont la France.

Les prix remis à Paris auront donc une portée très grande, puisqu’ils désigneront les femmes, les hommes et les entreprises qui, en juin 2016, représenteront aux yeux du monde la France, son tissu entrepreneurial et la créativité de ses start-up.

Dénicher le prochain Facebook ?

Si l’enjeu pour les participants est de faire connaître leur entreprise et d’inspirer la confiance de potentiels partenaires et investisseurs, l’organisation de cet événement a une portée bien plus grande. Il s’agit également pour tous les pays participants d’une vitrine de leurs capacités entrepreneuriales, aussi bien en terme de compétences techniques que d’investissements ou de cadre juridique. Prouver au monde entier l’efficacité de l’entreprise « à la française », c’est avant tout rassurer les investisseurs du monde entier et les inviter à prendre en considération les sociétés hexagonales.

En temps de crise, il s’agit également de mettre en lumière les plus belles réussites et de redonner foi en l’esprit d’entreprise. A la poursuite de perles rares, les jurys recherchent toutefois des entreprises qui ont déjà fait leurs preuves. Avec une existence minimum de huit ans et un chiffre d’affaire requis d’un million d’euros pour présenter une entreprise au titre de start-up de l’année (ou un chiffre d’affaire minimum de dix millions d’euros pour l’Entrepreneur de l’année) le titre a plus vocation à récompenser des entrepreneurs qui ont déjà réussi qu’à dénicher les talents cachés du futur Mark Zuckerberg.

 

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